Faite de coton, rayée de blanc et de bleu cobalt, cette veste d’uniforme de prisonnier compte trois poches, taillées dans le même tissu rayé, et cinq boutons blancs. Zigmund Schick la reçoit très probablement à son arrivée au camp de concentration d’Auschwitz en 1942.

L’uniforme rayé des prisonniers des camps

Veste d’uniforme de prisonnier ayant appartenue à Zigmund Schick. Faite de coton, rayée de blanc et de bleu cobalt, elle compte trois poches, taillées dans le même tissu rayé, et cinq boutons blancs. Dans les camps de concentration, les prisonniers doivent porter un vêtement qui les distingue des civils ou des militaires.
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Veste d’uniforme de prisonnier ayant appartenue à Zigmund Schick. Faite de coton, rayée de blanc et de bleu cobalt, elle compte trois poches, taillées dans le même tissu rayé, et cinq boutons blancs. Dans les camps de concentration, les prisonniers doivent porter un vêtement qui les distingue des civils ou des militaires.

Les poches visibles de la veste constituent une spécificité remarquable, dans la mesure où tous les uniformes n’en n’étaient pas pourvus.
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Veste d’uniforme de prisonnier ayant appartenue à Zigmund Schick. Faite de coton, rayée de blanc et de bleu cobalt, elle compte trois poches, taillées dans le même tissu rayé, et cinq boutons blancs. Dans les camps de concentration, les prisonniers doivent porter un vêtement qui les distingue des civils ou des militaires.

Carte d’identité avec photographie de Zigmund Schick émise par la Commission belge au rapatriement le 20 juin 1945. La Commission certifie être responsable de lui.
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Carte d’identité avec photographie de Zigmund Schick émise par la Commission belge au rapatriement le 20 juin 1945. La Commission certifie être responsable de lui.

Des poches visibles : une caractéristique particulière

L’uniforme reçu par les prisonniers des camps participe à la campagne de déshumanisation en nivelant les corps et en réduisant les individus à une masse indistincte. Les couleurs, très visibles et distinctives, rendent extrêmement difficile toute tentative de fuite. Sur cet uniforme, les trois poches apparentes constituent une caractéristique notable. Elles sous-entendent un statut particulier pour son détenteur, à qui l’on concède cet élément pratique normalement interdit.

D’Auschwitz au Canada

Zigmund Schick est né en 1920 à Somotor en Slovaquie. Il déménage en 1927 à Anvers, en Belgique, avec sa famille. D’abord assigné aux travaux forcés au camp des Mazures en France, il est ensuite déporté par le convoi numéro XV depuis Malines vers Auschwitz où il arrive le 26 octobre 1942. Là, il se voit attribuer le numéro de prisonnier 70672 pour toute identité et reçoit probablement son uniforme rayé. Il est sélectionné encore une fois pour le travail forcé dans une mine de charbon. À sa libération par l’armée russe le 29 janvier 1945, il obtient une carte d’identité de la part de la Commission belge de rapatriement qui déclare être responsable de lui. En 1951, il immigre au Canada avec son épouse, Edith, ainsi que leurs fils Mark et Harry.

Sa famille a fait don de la veste de Zigmund au Musée en 1979.

Raconter l’Histoire en mémoire des survivants et des personnes tuées : l’implication d’Agneta Hollander

Agnetta Hollander, guide au Musée depuis 2012, a enregistrée cette vidéo dans laquelle elle parle de la veste d’uniforme de Zigmund Schick dans le cadre du projet « Objets de mémoire ».

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