Les camps
Tola Granek
Tola Granek se souvient avoir été punie pour avoir ramassé une patate jetée de la cuisine du camp.
Source : CJCCNA, 1981; montage : Musée de l’Holocauste Montréal, 2016
Tola Granek est née à Lodz, en Pologne, en 1921. Elle est la seule survivante d’une famille de 5. Quand la guerre éclate, Tola ne peut plus aller à l’école et doit porter un brassard l’identifiant comme juive. Elle doit aussi participer à des travaux humiliants.
En janvier 1940, Tola et sa famille sont forcées de déménager au ghetto. Son père et son frère y sont morts de faim. En janvier 1944, Tola, sa mère et son petit frère sont déportés à Auschwitz. La mère de Tola est assassinée dans une chambre à gaz dès son arrivée. Son frère est fusillé peu après.
Après trois semaines, Tola est envoyée à Bergen-Belsen en Allemagne. Puis, elle est envoyée à Geislingen pour travailler dans une usine qui fabrique des munitions jusqu’à sa libération.
Et au moment où je me suis levée, elle a frappé sur mes dents avec son poing et a fait tomber quatre de mes dents.
Tola Granek
Elle immigre à Montréal vers la fin des années 1940. Elle fut très active dans la division des femmes de l’Associations des Survivants de l’Oppression Nazie, créée en 1960 à Montréal.