Les persécutions avant l'Holocauste
Vera Schiff
Vera Schiff parle de la vie de sa famille après l’occupation allemande de la Tchécoslovaquie.
Source : Sarah and Chaim Neuberger Holocaust Education Centre, 1993 ; montage : Musée de l’Holocauste Montréal, 2017
Vera Schiff est née en 1926 à Prague, en Tchécoslovaquie, où sa famille vit depuis des générations.
Le père de Vera occupe une position importante au Ministère des Finances et la famille mène une vie confortable. Ils sont très bien assimilés et n’ont jamais souffert d’antisémitisme.
Après l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne en 1939, diverses mesures anti-juives sont introduites. Le père de Vera perd son emploi. Vera et sa sœur ne peuvent plus aller à l’école
En 1942 la famille est déportée dans le ghetto de Theresienstadt où ses parents, sa sœur et sa grand-mère mourront peu après. Vera travaille dans l’hôpital du ghetto et elle réussit à échapper à la déportation vers les camps de la mort.
On avait de moins en moins de biens, et si on ne souffrait pas de faim, on n’en était vraiment pas loin.
Vera Schiff
Vera rencontre son futur mari à Theresienstadt. Ils s’installent à Prague. En 1949, ils décident de partir en Israel. Ils immigrent au Canada en 1961 et s’installent à Toronto. Vera travaille en tant que technicienne médicale et son mari est pharmacien. Ils ont deux fils et de nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Après la retraite, Vera écrit ses mémoires. Elle publie plusieurs livres sur l’Holocauste et parle aux jeunes de ses expériences. En reconnaissance de ses contributions à la littérature, Vera reçoit un doctorat honorifique en lettres de l’Université du Nouveau-Brunswick à Saint John.