La clandestinité

Irene Ross

Irene Ross raconte comment elle a été adoptée par un couple chrétien avec qui elle a vécu trois ans.

Source : Calgary Jewish Federation, 2014 ;  montage : Musée de l’Holocauste Montréal, 2017

Irene Ross est née à Amsterdam en Hollande, quelques semaines après l’invasion du pays par l’Allemagne nazie en mai 1940. Les nazis commencent les déportations des Juifs néerlandais pendant l’été1942. La mère d’Irene confie sa fille à un couple chrétien dans l’espoir de la sauver. Irene est adoptée par les Hos, comme elle est très jeune, elle ne garde aucun souvenir de ses vrais parents.

Sa mère, Sarah, réussit à se cacher dans l’appartement de la veuve d’un général à Utrecht. Elle survit dans des conditions très dures. Elle est affamée, atteinte de fièvre typhoïde et fait plusieurs intoxications alimentaires. Le père d’Irene vit caché, lui aussi.

C’étaient des gens très religieux qui croyaient que c’était ce que Dieu leur demandait de faire.
Irene Ross

Lorsque la guerre est finie en mai 1945, Sarah va chercher Irene. Elle est présentée à sa fille comme une tante avec laquelle Irene doit partir pour quelques jours. Le lendemain, Sarah révèle sa véritable identité et Irene commence à se réajuster à la vie avec sa mère. La famille d’Irene reste en contact avec la famille Hos qui a adopté deux enfants.

Après la guerre, Sarah divorce et se marie avec un homme qui a survécu à la guerre en se cachant avec ses trois fils. Lorsque l’Union Soviétique envahit la Hongrie en 1956, la famille décide de partir en Nouvelle-Zélande. Irene se marie là-bas en 1965 et a deux enfants.

Suite à la récession économique de 1968, Irene et sa famille déménagent à Montréal, où son mari trouve du travail en tant que chercheur médical. Quelques années plus tard, ils s’installent à Calgary pour y travailler.

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