À l’occasion du 80e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv, venez rencontrer Georgette Brinberg, survivante de l’Holocauste, qui partagera son témoignage.
- Le dimanche 17 juillet à 13h30 au Musée
- Témoignage de la survivante Georgette Brinberg
- Événement en français
- Veuillez noter que notre exposition permanente sera malheureusement fermée le dimanche 17 juillet.
La rafle du Vélodrome d’Hiver a été la plus grande déportation française de Juifs pendant la Shoah. Elle a eu lieu à Paris les 16 et 17 juillet 1942.
À propos de Georgette
Née en France de parents juifs polonais, Georgette Brinberg n’a que quatre ans lorsque la police française l’arrête, ainsi que sa mère et sa sœur, lors de la rafle du Vélodrome d’Hiver. Elles passent quelques jours dans l’arène dans des conditions épouvantables. Très peu de nourriture et d’eau sont disponibles, et les conditions sanitaires sont terribles. Lorsque la police sépare les enfants de leurs parents, la mère de Georgette doit quitter ses enfants pour une dernière fois. Assistez à cet événement pour entendre le témoignage de Georgette, qui expliquera comment elle et sa sœur ont survécu à l’Holocauste.
À propos de la rafle du Vél’ d’Hiv
Le 16 juillet 1942, à l’aube, quelque 4 500 policiers français procèdent à une arrestation massive de Juifs étrangers vivant à Paris, sur ordre des autorités allemandes. Plus de 11 000 Juifs sont arrêtés le même jour et enfermés dans le stade d’hiver, ou Vélodrome d’Hiver, dit Vél’ d’Hiv, à Paris. Les détenus sont maintenus dans des conditions de promiscuité extrême, avec très peu d’eau, de nourriture ou d’installations sanitaires. En une semaine, le nombre de Juifs détenus au Vél’ d’Hiv atteint 13 000, dont plus de 4 000 enfants.
Dans la semaine qui suit les arrestations, les Juifs sont emmenés dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, dans le Loiret, au sud de Paris, et à Drancy, près de Paris. À la fin du mois de juillet et au début du mois d’août, les Juifs détenus dans ces camps sont séparés de leurs enfants et déportés. La plupart sont envoyés à Auschwitz et assassinés. Plus de 3 000 bébés et enfants sont laissés seuls à Pithiviers et Beaune-la-Rolande. À la fin du mois d’août et au cours du mois de septembre, ces enfants sont déportés seuls, au milieu d’adultes inconnus, dans des wagons scellés, vers Auschwitz, où ils sont assassinés. (Yad Vashem)
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