La résistance
Saul Reichert
Saul Reichert parle des fêtes solennelles célébrés en secret à Birkenau en 1944.
Source : Jewish Archives and Historical Society of Edmonton and Northern Alberta, 1990 ; montage : Musée de l’Holocauste Montréal, 2017
Né dans une famille orthodoxe en 1930 à Zgierz, en Pologne, Saul Reichert grandit à Pabianice. Ses parents sont propriétaires d’une entreprise d’approvisionnement en peinture et la famille mène une vie aisée.
L’armée allemande occupe la ville une semaine après le début de la guerre en septembre 1939. Cinq mois plus tard, ils y établissent un ghetto. Les Reichert sont, dans un premier temps, autorisés à rester dans leur maison. Mais après quelques mois, ils sont contraints de s’installer dans le ghetto.
En mai 1942, les Nazis liquident le ghetto et transfèrent une partie de ses habitants, y compris la famille de Saul, au ghetto de Lodz Là-bas, les Allemands font enlever à Saul les plumes et le duvet d’oreillers et de couettes. En 1943, ils lui font trier des vêtements sur un marché en plein air.
En 1944, Saul, sa mère et ses cinq sœurs sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Lorsque l’armée russe se rapproche du camp au début de 1945, les prisonniers, y compris Saul, doivent prendre part à une marche de la mort en direction l’Allemagne. Saul survit à la marche et il est libéré par les Alliés.
Au milieu de toutes ces choses affreuses qui se déroulaient partout autour de nous, c’était comme si Dieu était venu nous rendre visite.
Saul Reichert
Saul est le seul survivant de sa famille. Il est l’un des 1 000 orphelins juifs qui sont parrainés par le Congrès juif canadien pour venir au Canada après la guerre. Il arrive à Edmonton en 1948.
À Edmonton Saul commence à travailler chez Teddy’s, un traiteur. Après plusieurs années, il achète le lieu et le transforme en un restaurant à succès.