Cet insigne d’identification a été remis à Harry Taichman lorsqu’il était prisonnier au camp de Majdanek. Le trou au haut de l’objet permettait de l’attacher au cou par une corde. Son numéro de prisonnier est gravé sur l’insigne. Parce qu’il débute par le chiffre 18, Harry croyait qu’il allait survivre.
En hébreux, le mot ‘’chai’’ (vie) s’écrit avec les lettres yud et ches, soit la 10e et la 8e lettre de l’alphabet. C’est pourquoi le chiffre 18 est associé à la vie et est un signe de bonne fortune.
Durant son emprisonnement dans les camps de travaux forcés, Harry travaille dans différentes usines. Il est libéré en janvier 1945 et retourne en Pologne où il se marie. Pour éviter de servir dans l’armée polonaise, il quitte pour l’Allemagne en 1947. Il immigre ensuite à Montréal où il s’installe avec sa femme Bella Tajchman.
Celle-ci a fait don de cet insigne d’identification au Musée de l’Holocauste Montréal en 2013.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.