Ce disque 33 tours a une pochette violette sur laquelle des notes de musiques sont dessinées derrière des fils barbelés. Le chanteur Shlomo Kaplan a enregistré cet album en 1974 en Israël. Il y reprend des chansons juives entendues dans les ghettos durant l’Holocauste.

La musique pour commémorer l’Holocauste

Jouer clandestinement de la musique dans les ghettos, notamment de la musique traditionnelle juive, est une forme de résistance culturelle. Elle permet aux détenus d’exprimer leur foi et leur identité juive, bien qu’ils soient opprimés par les politiques nazis. La musique devient alors une manière de conserver sa dignité et sa culture. Après la guerre, rejouer ces chansons entendues dans les ghettos est devenu un moyen de commémoration de l’Holocauste.

La première pièce de cet album est intitulée Ani Ma’amin, ‘’Je crois’’, en français. Les paroles, inspirées de la foi juive, sont un témoignage de la résistance spirituelle durant l’Holocauste. Il est dit que cette chanson a été composée par le rabbin Azriel David Fastag alors qu’il est déporté vers Treblinka. Elle aurait également été chantée par les prisonniers dans les camps de concentration.

Ani Ma’amin est souvent jouée lors de Yom HaShoah, la journée de commémoration de l’Holocauste. Cette journée commémorative a lieu le 27 du mois de nissan du le calendrier hébraïque (généralement au mois d’avril ou de mai dans le calendrier grégorien).

La résistance par la musique

Album enregistré par le chanteur Shlomo Kaplan en 1974 en Israël. Il y reprend des chansons juives entendues dans les ghettos durant l’Holocauste. (Photo : Peter Berra)
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Album enregistré par le chanteur Shlomo Kaplan en 1974 en Israël. Il y reprend des chansons juives entendues dans les ghettos durant l’Holocauste. (Photo : Peter Berra)

Jouer clandestinement de la musique dans les ghettos, notamment de la musique traditionnelle juive, est une forme de résistance culturelle. (Photo : Peter Berra)
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Jouer clandestinement de la musique dans les ghettos, notamment de la musique traditionnelle juive, est une forme de résistance culturelle. (Photo : Peter Berra)

La première pièce de cet album est intitulée Ani Ma’amin, ‘’Je crois’’, en français. Les paroles, inspirées de la foi juive, sont un témoignage de la résistance spirituelle durant l’Holocauste. (Photo : Peter Berra)
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La première pièce de cet album est intitulée Ani Ma’amin, ‘’Je crois’’, en français. Les paroles, inspirées de la foi juive, sont un témoignage de la résistance spirituelle durant l’Holocauste. (Photo : Peter Berra)

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.Objets phares de l'Holocauste, Plan culturel numérique du Québec.

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