Cette bague de mariage communale est composée d’un dôme supérieur qui s’ouvre pour y placer le jonc de mariage. La base de la bague a la forme d’une étoile de David, tout comme la base de la partie supérieure. Le détail d’une armoirie est gravé sous l’anneau. Ce type de bague était utilisé lors des célébrations de mariages dans une même communauté.
Le mariage dans la tradition juive
Un rabbin officialise les mariages religieux juifs lors desquels les époux se placent sous un dais nuptial. Lors des cérémonies juives orthodoxes, l’homme recouvre d’un voile le visage de sa femme avant qu’elle le rejoigne devant le rabbin. Il y a ensuite la récitation du ketuba, le contrat de mariage, puis l’échange des vœux et de l’anneau. L’homme glisse l’anneau sur l’index droit de son épouse et s’arrête après la première phalange lorsqu’elle plie le doigt. Une dernière tradition est le bris d’un verre par le nouvel époux. Celle-ci a plusieurs interprétations, soit l’évocation de la destruction du temple de Jérusalem, ou bien que, même en ces temps de réjouissances, il y a de la tristesse dans le monde.
Cette bague de mariage communale a été donnée au Musée de l’Holocauste Montréal par Barbara Ponti-Hill en 2011.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.