Ce porte-monnaie, brodé des noms et des dates d’anniversaire de sa femme et de sa fille, appartenait à Paul Garai. Lorsqu’il était prisonnier des camps de concentration, Paul brodait dans le cuir de ce porte-monnaie pour garder espoir. Ainsi, lorsqu’il arrivait au bout de son fil, il le défaisait et recommençait à broder de nouveau.

Garder espoir dans les camps de concentration

Paul Garai a brodé les noms et les dates d'anniversaire de sa femme et de sa fille sur ce porte-monnaie. (Photo : Peter Berra)
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Paul Garai a brodé les noms et les dates d'anniversaire de sa femme et de sa fille sur ce porte-monnaie. (Photo : Peter Berra)

La foi et ce porte-monnaie ont permis à Paul Garai de demeurer sain d’esprit et d’espérer revoir ses proches. (Photo : Peter Berra)
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La foi et ce porte-monnaie ont permis à Paul Garai de demeurer sain d’esprit et d’espérer revoir ses proches. (Photo : Peter Berra)

Paul brodait dans le cuir de ce porte-monnaie pour garder espoir. (Photo : Peter Berra)
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Paul brodait dans le cuir de ce porte-monnaie pour garder espoir. (Photo : Peter Berra)

Lorsque Paul Garai arrivait au bout de son fil, il le défaisait et recommençait à broder de nouveau. (Photo : Peter Berra)
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Lorsque Paul Garai arrivait au bout de son fil, il le défaisait et recommençait à broder de nouveau. (Photo : Peter Berra)

Malgré la difficulté, Paul Garai a conservé ce porte-monnaie  dans les camps de Dachau et de Bergen-Belsen en Allemagne. (Photo : Peter Berra)
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Malgré la difficulté, Paul Garai a conservé ce porte-monnaie dans les camps de Dachau et de Bergen-Belsen en Allemagne. (Photo : Peter Berra)

Paul, sa femme Lona et sa fille Veronica. Cette photographie a été prise en 1943 à Budapest, peu de temps avant la déportation de Paul.
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Paul, sa femme Lona et sa fille Veronica. Cette photographie a été prise en 1943 à Budapest, peu de temps avant la déportation de Paul.

Détention aux camps de Dachau et de Bergen-Belsen

Originaire de Budapest en Hongrie, il a été déporté aux camps de Dachau et de Bergen-Belsen en Allemagne. La survie dans les camps nazis tenait souvent à peu de choses et conserver sa dignité pouvait se manifester dans de petits gestes quotidiens. C’est pourquoi les prisonniers risquaient leur vie à cacher des objets personnels. Ainsi, malgré la difficulté, Paul a conservé ce porte-monnaie. Il considère que sa foi et ce porte-monnaie lui ont permis de demeurer sain d’esprit et d’espérer revoir ses proches.

Une fois libre, il retrouve sa femme Lona et sa fille Veronica à Budapest. La famille immigre au Canada en 1958.

Veronica a fait don du porte-monnaie au Musée de l’Holocauste Montréal en 2002.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.Objets phares de l'Holocauste, Plan culturel numérique du Québec.

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