Ce numéro d’identification a été remis à Rosa Pliskin-Sokolinski à son arrivée au camp de Stutthof. Une étoile de David et le numéro 42451 sont marqués à l’encre bleue sur ce morceau de tissu en jute.

Prisonnière au camp de Stutthof

Ce numéro d’identification a été remis à Rosa Pliskin-Sokolinski à son arrivée au camp de Stutthof.  (Photo : Peter Berra)
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Ce numéro d’identification a été remis à Rosa Pliskin-Sokolinski à son arrivée au camp de Stutthof. (Photo : Peter Berra)

Ce portrait de famille est daté de 1938. Le mari de Rosa, Mordechai Pliskin est au centre, Rosa se trouve à sa gauche.
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Ce portrait de famille est daté de 1938. Le mari de Rosa, Mordechai Pliskin est au centre, Rosa se trouve à sa gauche.

Cyla Dworkind, qui a donné le numéro d'identification au Musée, et sa tante Rosa Pliskin-Sokolinski photographiées en Israël en 1984.
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Cyla Dworkind, qui a donné le numéro d'identification au Musée, et sa tante Rosa Pliskin-Sokolinski photographiées en Israël en 1984.

Rosa Pliskin-Sokolinski, originaire de Lituanie

Rosa est née à Kovno en Lituanie en 1898. Elle possédait un magasin avec son mari Mordechai Pliskin avant la guerre. Ils doivent le fermer après l’invasion allemande de la Lituanie en 1941. Les Juifs de Kovno sont alors envoyés dans un ghetto.

Rosa est déportée au camp de Stutthof le 13 juillet 1944. Elle réussit à conserver quelques objets de couture qu’elle cache dans une petite pochette. Assignée aux travaux forcés, elle va survivre à la guerre. Son mari Mordechai est tué au camp de Dachau en Allemagne. Ses quatre enfants sont également morts durant l’Holocauste.

Rosa est décédée en 1986 en Israël. Sa nièce, Cyla Dworkind, a fait don de cet objet au Musée en 1995.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.Objets phares de l'Holocauste, Plan culturel numérique du Québec.

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