Ces bottes pour bébé ont été fabriquées pour Max Beer lorsqu’il était enfant. Il est né le 18 mai 1947 dans le camp de personnes déplacées de Pocking en Allemagne.

Les bottes de Max Beer

Ces bottes pour bébé ont été fabriquées pour Max Beer lorsqu’il était enfant. (Photo : Peter Berra)
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Ces bottes pour bébé ont été fabriquées pour Max Beer lorsqu’il était enfant. (Photo : Peter Berra)

Le certificat de naissance de Max Beer. Il est né le 18 mai 1947 dans un camp de personnes déplacées géré par l’UNRRA (l’Administration des Nations Unies pour les secours et la reconstruction).
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Le certificat de naissance de Max Beer. Il est né le 18 mai 1947 dans un camp de personnes déplacées géré par l’UNRRA (l’Administration des Nations Unies pour les secours et la reconstruction).

Une photographie de Max Beer et de ses parents dans le camp de personnes déplacées de Pocking en 1948.
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Une photographie de Max Beer et de ses parents dans le camp de personnes déplacées de Pocking en 1948.

Les parents de Max, survivants de l’Holocauste

La mère de Max, Genia Paris Einzenberg, a été détenue trois ans dans le camp de travail forcé de Skarzysko-Kamienna. Son mari, Israel Einzenberg, leur jeune enfant ainsi que ses parents et six de ses frères et sœurs sont morts durant l’Holocauste. Elle fait la rencontre de son second mari, Leo Beer à son retour en Pologne en 1946.

Leo était soldat dans l’armée soviétique, mais il est évacué à la suite d’une blessure. Il survit à la guerre, mais sa mère et ses deux frères sont morts durant l’Holocauste. Son père avait immigré au Canada avant le déclenchement de la guerre.

Les camps de personnes déplacées

En Pologne d’après-guerre, l’antisémitisme et les pogroms continuent et plusieurs survivants de l’Holocauste ne s’y sentent pas en sécurité. Comme la famille Beer, plusieurs vont rejoindre les camps de personnes déplacées créés en Allemagne et dans les pays voisins. Entre 1945 et 1952, ces camps vont accueillir plus de 250 000 réfugiés en attente de relocalisation. Une vie sociale et culturelle juive renaît dans ces camps et de nombreux mariages et naissances y sont célébrés.

La famille de Max Beer arrive au Canada le 18 janvier 1949. Ses parents ont conservé ces bottes et Max les a offerts au Musée de l’Holocauste Montréal en 2002.

Passion de l’Histoire, transmission du savoir: l’implication de Thomas Vennes

Thomas Vennes, guide bénévole au Musée depuis 2016 présente les bottines de Max Beer dans cette vidéo, réalisée dans le cadre du projet “Objets de mémoire”.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan culturel numérique du Québec.Objets phares de l'Holocauste, Plan culturel numérique du Québec.

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